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j'adore mon taf - Page 2

  • Trois Ilets

    Photo145.jpgLe jour de mon arrivée, j’ai tenu jusqu’à 22h avant de me coucher (3h du matin heure française), histoire de me mettre à l’heure locale. Ma première soirée en Martinique a été calme.

    Après avoir récupéré ma 107 à l’aéroport, j’ai repéré mon parcours sur la carte de l'île (hé oui, pas de GPS), pris l’axe principal qui relie l’aéroport à Fort de France, suis sortie en direction de l’hôpital. Je voyais mon hôtel, sur les hauteurs, mais ne savais quelle route choisir pour y accéder. Enfin j’y suis et après avoir déballé quelques vêtements, je saute dans mon bikini tout neuf et monte me poser sur le toit de l’hôtel, là où il y a piscine, jacuzzi et chaises longues. C’est la saison des pluies, le ciel est couvert et l’air moite. Plus tard, je dîne au restaurant de l’hôtel, plongée dans un des livres que j’ai emporté et que je ne tarderai pas à finir, tant il me plait : « Écoute-moi » de Margaret Mazzantini.

    Le lendemain, dimanche, je suis réveillée à 8h. Enfin, c’est ce qu’affiche l’horloge sur la télé ; en réalité, il est 7h15. Je monte prendre mon petit déjeuner puis vais m’allonger sur une chaise longue.

    Un petit tour sur Skype puis vers 14h, je prends la route jusqu’à Trois Îlets. Je passe des rivières et des bourgs aux noms amusants : Rivière Citron, Cocotte, Rivière Lézarde.

    Je m’arrête au restaurant du Golf mais il est 15h et le service est terminé. La patronne m’indique la Pointe du Bout où il y a plein de restaurants. Je gagne au change. A la Pointe du Bout, c’est très animé car sur la plage se tient la fête de l'Anse Mitan. Dans l’avion, mon voisin, salarié de Veolia, m’a dit qu’à Sainte-Marie, le 15 août, il y a des combats entre serpents et mangoustes. « Ça se mange la mangouste ? » je demande. « Non, mais tu peux manger du manicou ». Faudra que je négocie pour bouffer du manicou, moi.

    Au restaurant la Marine, il n’y a pas de climatisation. Tant mieux. Je déteste la clim et les glaçons dans l’eau. La veille, je me les suis pelé au restaurant de l’hôtel. Un vrai frigo.

    Je siffle un ti punch qui me met un coup de savate derrière les oreilles puis déjeune rapidement d’une dorade grillée avant de marcher jusqu’à la plage où se tient la fête de l’Anse Mitan. Phoenix Foundation remplit l’air, chargé d’effluves de ganja et d’odeurs de beignets, de son reggae revendicateur sublimé par trois jolies chanteuses et boosté par le sourire étincelant du clavier sanglé dans ses bretelles. Il s'éclate, c'est visible. Du reggae, putain, que pouvais-je espérer de mieux pour commencer ce séjour ? En passant d'un pied sur l'autre, je me dis que demain, ça va être dur de se mettre en mode taf'. Le son n'est pas top mais ça pourrait être pire et surtout, c'est pour l'ambiance et parce qu'hier, j'aurais voulu que JM, mon ami de presque toujours soit là avec moi, chez lui  :

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    Sur la plage, les hommes sont assis en terrasse, pieds dans le sable et bière à la main. Dans l’eau, les nageurs flottent dans le soleil couchant et me font envie mais je n’ai pas pris mon maillot de bain. Qu’aurais-je fait de mes clés de bagnole, permis et autres ? Pour la plage, j’attendrai l’arrivé de Bibiche, prévue le 19. Je m’assieds, plante ma bière Lorraine dans le sable et mords dans un bokite, un beignet bien gras farci de morue, crudités et relevé de piment et sauce chien. Je contemple les lumières scintillantes de la baie, le soleil qui tisses des dentelles dorées derrière les nuages et un enfant qui gambade dans l’écume mousseuse. A côté de moi, un jeune homme au torse nu retient la main d’une jeune fille, la caressant de ses yeux de velours.

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    Il est presque 20h, il fait nuit noire et je décide de rentrer, ignorant que Dédé Saint-Prix passe en 2èmepartie de soirée. Sur la route, je capture sur mon dictaphone les bruits de la nuit martiniquaise qui s’éveille. Le soir, devant mon ordinateur, je mords dans la chair sucrée des tomates du jardin de Pap’s, qui ont fait le vol avec moi. Trop bonnes.  

     

  • Free Spirit, toujours, tu chériras la mer !

    Photo271.jpgJ'avais prévenu ma collègue : "J'ai ma robe de plage et mes tongs" (spéciale dédicace à CUI).Le midi, nous déjeunons "chez Eric", route de la flotte, un restaurant sans prétention mais où tout est fait maison, à commencer par le sourire du patron. En salle sont exposés les peintures, lampes sur bois flotté et miroirs réalisés par sa femme.

    19h, j'entre dans ma chambre d'hôtel sur le port de Saint Martin de Ré, je jette ordinateur, jupe et escarpins et respire : transformation de la business woman en vacancière éphémère.

    15 minutes plus tard, J. me rejoint sur le port. Juchée sur des talons haut, elle découvre, amusée, ma tenue légère et rebrousse les talons pour se mettre les orteils au frais. Nous nous promenons parmi les vacanciers hâlés avant de nous attabler au Bélem. Brochette de langoustines en tempura, filet de bar sauvage rôti, crème brûlée au pineau sur verre de rosé.

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    Un mâle alléché par mes odeurs marines me fait de l'oeil, je crois même qu'il louche sur moi ...non ?

     

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    A 21h30, la fatigue se fait cruellement sentir car nous avons pris le train ce matin à 6h. Tant pis pour les glaces aux étranges arômes, "cornes de gazelle", "schtroumpf", "lait d'amande praline", "pomme de terre de l'île" ou encore "huître de l'île et caviar" (???), je m'enfonce dans les oreillers moelleux de mon lit et surfe sur les blogs amis.

    7h le lendemain, mon réveil sonne, j'ai une tête de chouette mais je ne résiste pas à la lumière du matin sur le sable blond.

    Je saute dans mon short et mes baskets et traversant le port désert, je rejoins les remparts où sur quelques foulées, surplombant l'océan, je respire l'air du large à pleins poumons. Étirements, douche, je remets ma tenue de travail et m'offre un petit déj en terrasse au milieu de tablées d'anglais. Qu'il est étrange de marcher en tailleur et escarpins parmi les cyclistes dénudés alors que nous rêvons de flâner à vélo.

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    Le soir, sur un quai de la gare de la Rochelle, nous hésitons. Et si nous posions notre vendredi et allions trouver refuge chez mamie Coco, au milieu des vignes ?

    Hélas, la raison l'emporte et notre train aussi, dispersant nos rêves de liberté. Et dire que je n'ai même pas eu le temps de choper une bouteille de pineau de l'île de Ré et une galette charentaise !

    Chez Eric, venelle de la Cristallerie, Saint Martin de Ré (05.46.09.08.60)

    Le Bélem, 29 quai de la Poithevinière, Saint Martin de Ré (05.46.09.56.56)

    On m'a égalément conseillé, pour un séjour prochain :

    L'hôtel le Peu Breton à La Noue.

    La crêperie-pizzeria-couscous Les Tilleuls, à La Noue aussi, et le restaurant gastronomique la Baleine Bleue, sur l'îlot de Saint Martin de Ré.

    * titre de note librement inspiré d'un poème des Fleurs du Mal.

  • Tiramisud aux fraises picardes

    Photo179.jpgCe fut une chouette semaine. On m'a envoyée au sud puis au nord, dans des villes où j'ai des amis blogueurs et je n’ai pas dîné en solitaire un seul soir sur mes 5 jours de déplacement.

    A Montpellier où - ça devient une habitude -, j'ai posé mes affaires à l'hôtel golf de Massane avant de filer chez mes amis. Lancelot avait fait un « tiramisud » au tomates et mascarpone parfumé de parmesan et basilic, et c'est trop bon, j'ai vidé la soupe de poissons, et aussi un verre de vin blanc. Je le redis encore, je me sens vraiment bien chez eux, j'aime leurs anecdotes et leur accueil, toujours sincère et chaleureux.

    Et puis, le lendemain matin, après un saut dans mon lit, j'ai pris la route pour Amiens. Elle avait demandé "Un concert de flûte, ça te dit ?", alors le soir, après ma formation, j’ai posé ma voiture devant l'hôtel de l'Univers, en plein centre, et munie d'un plan de la ville, j'ai emprunté la rue piétonne, tourné à gauche puis à droite, et suis arrivée pile poil au Conservatoire pour le dernier morceau du concert de flûte de fiston. Ca m'a rappelé mes propres années au conservatoire, et la gueule de ma prof de piano quand j'avais sorti la partition de Bartok grignotée par Pepita, mon hamster couleur abricot que j'emmenais avec moi en cours, dans le sac.

    Au concert, à côté de ma copine blogueuse, y'avait une petite fille constellée de taches de rousseur qui me dévisageait avec curiosité, un petit lutin aux yeux bleus avec une tête d'irlandaise, trop mignonne. Arrivés chez sa maman, on a galéré pour allumer la gazinière (trouve le mode d'emploi, bordel!), en gros pour le moment faut laisser le doigt dessus, sinon ça s'éteint.

    Après le Martini et avant le repas, le petit lutin aux reflets cuivrés m'a emmenée dans sa chambre, j'ai dû faire un câlin à Plume le chat et on m'a lu une histoire, que j'ai écoutée sagement en tripotant la montgolfière de Barbie. J'ai dîné en famille  c'était super, et ensuite, la maman et moi on a bu de l'eau chaude aromatisée et discuté jusqu’à ce qu'un hurlement retentisse à l'étage. La petite fille était en larmes et j'ai relevé la mission, trouver Plume le chat qui s'était enfui, l'extirper de dessous le lit en répétant bêtement une dizaine de fois "Viens mimine" et en faisant des bruits bizarres avec la bouche - et ça marche - et l'amener à la petite fille qui m'a collé un gros bisou mouillé et sonore.

    Voilà, c'était super, et tellement bien que quand la petite fille a demandé si je revenais le lendemain soir, j’ai dit oui, bien sûr.

    Le lendemain, entre Doullens et Amiens, après un coup d’œil à la très belle église de la ville de Beauval, je me suis arrêtée au village de Flesselles. Mais que faisait Fiso dans un champ, munie d’un panier ?

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    Une demi-heure et 1kg 900 plus tard, j’envoyais un sms à ma copine : « T’as de la crème / chantilly ? J’ai cueilli le dessert ! ».

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    La piscine le Nautilus était fermée au public, du coup j'ai débarqué au n° 69 (la coquine !) plus tôt que prévu et on s’est jeté un petit martini en grignotant des gressins, avant de s’attabler devant une quiche lorraine sans pâte mais avec salade, délicieuse et légère. On a fait un sort aux fraises, charnues et parfumées, et un record de 30 fraises ingurgitées poour fiston. « Une noix de chantilly sur les fraises », c’est écrit sur la bombe, mais lui, là, il s’est avalé au moins l’équivalent d’un pomelo.

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    Après ça, douche pour la marmaille et moi j’ai piqué du nez, affalé sur une poire, bercée par FIP, jusqu’à ce que le petit lutin me grille en train de pioncer et rapplique, en pyjama, avec son bouquin sous le bras. Et vous savez quoi ? Elle lit trop bien, la petite fille parfumée à la vanille et moi j’ai craqué, et ma copine, je l’aime encore plus, alors je vais revenir, vite, parce que la Picardie, c’est très joli, que la lumière sur les briques rouges ça déchire, que j’ai pas vu la cathédrale ni les hortillonnages, pas acheté de chocolat et que je ne sais toujours pas ce qu’est un gâteau battu.

    PS : Et Boug', prépare-toi à un road trip jusqu'à Amiens, en août. Y'a pas de mais.

  • Ils m'ont refait le coup du chantier, les cons !

    Ben oui, figurez-vous qu'ils m'ont refait le coup de la formation sur un chantier. Ça doit être parce que j'ai les ongles courts et un brushing à chier, ou alors je ferai mieux de taire ma faculté naturelle à jouer aux fléchettes en buvant des pintes de Guinness. Bref, ma boss doit penser que ça m'amuse, et le pire c'est qu'elle a tout à fait raison.

    Ma formation à Bucarest a lieu dans une société en construction qui ouvrira ses portes en février prochain. Après ma dernière expérience des chantiers, je crains le pire et surtout - j'avoue - en Roumanie.

    Premier jour de formation, Costel est venu me chercher à l'hôtel pour me conduire aux abords de la piata Sudului, qui comme son nom l'indique se trouve dans le sud de la ville. Je bavarde avec lui au chaud dans sa voiture, en attendant ma collègue roumaine qui a atterri de Cluj, un peu plus tôt, et assistera à la formation en spectatrice. Je la connais à peine, en fait, je l'ai croisée il y a quelques semaines dans nos bureaux parisiens sans savoir que nous allions passer 3 jours ensemble bientôt.

    Peu après l'arrivée d'Andreea, une jolie blonde au visage rond tape à ma vitre, c'est ma cliente. Ce matin là, il fait un froid glacial mais pas encore de neige et nous franchissons les barrières d'un immense chantier où grues, ouvriers et chiens errants se croisent.

    Première - bonne - surprise : on a une vraie salle de formation, dis donc !!! Avec un vidéoprojecteur, pleins d'ordinateurs et un chauffage !!! Ça c'est de l'accueil ! A peine arrivés, on nous apporte un plateau avec du café. J'installe mon matos, fait les présentations, apprend avec surprise que j'ai 5 stagiaires au lieu d'une, note leurs prénoms. Il y a donc Luminita (Luminitsa) « dont le prénom signifie petite lumière », m'apprend mon interprète (celui qui a un accent normand), 2 brunes que je passerai les 3 jours à confondre, Loredana et Mihaela, Teodora qui a dû prononcer 4 mots en 3 jours et Adrien, alias Adi, un grand garçon joufflu et rigolard.

    A l'heure du déjeuner, nous découvrons que la neige est tombée. Une vraie mission pour rejoindre le restaurant qui se trouve de l'autre côté de la route. Je ne suis pas équipée et je peux le dire ce soir, vu que j'ai le cul confortablement installé dans l'aéroport, je n'en reviens pas d'avoir passé ces 3 jours sans me ramasser le cul dans la neige ! Une pointe de regret, même, ça m'aurait rappelé mon enfance (mais il paraît qu'il neige, en France, tellement fort, 10 cms, vous vous rendez compte, tout est paralysé, ben oui c'est incroyable de la neige en plein mois de décembre, en France ! Je ne sais pas j'ai dû rater un chapitre, la France est située en zone tropicale, c'est ça ? ! Les seuls vols affichant 3 heures de retard sur les panneaux de l'aéroport de Bucarest sont ceux d'Air France ... C'était le coup de gueule du soir, je referme la parenthèse ...)

    Les 3 jours se passent sans encombre et se ressemblent, transportées par Costel, accueillies avec un café par nos stagiaires, mission dans la neige pour aller déjeuner le midi, retour sous l'escorte bienveillante d'une meute de chiens errants.

    Ce matin, ça commence mal. Au réveil, TV5 m'apprend qu'on attend de la neige en France et que des perturbations sont prévues dans les aéroports. Je ris jaune, c'est bien ma veine vu que c'est justement ce soir que je décolle en direction de Paris, quelle bande de nazes, enfin je vais pas vous la refaire, voir coup de gueule plus haut.

    Costel, empêché par une autre course, a envoyé un de ses collègues auquel la sécurité refuse l'accès du chantier. Nous voilà larguées à la barrière, obligées de tirer nos valises dans la neige, sur une bonne centaine de mètres, jusqu'au bâtiment. Un type doit prendre peur en me voyant, en tout cas il saisit ma valise et m'accompagne jusqu'à la salle où nous nous installons enfin, rougeaudes, hirsutes et congelées.

    Après le café habituel, servi par Adi, je commence la formation. Moins d'une heure plus tard, clic ! plus rien, ordinateurs, chauffage, tout est coupé ! « Oh, une petite panne », me dis-je.

    Luminita passe quelques appels et vient vers moi, la mine sombre. « Ils sont en train de se raccorder au réseau de la ville, tout est coupé pendant plusieurs heures, ils ne savent pas combien de temps ». J'essaie de réfléchir vite. On peut bosser sur mon ordinateur mais il n'a que que 2 heures d'autonomie et surtout, il n'y a plus de chauffage et il fait -8 degrés. Luminita passe d'autres appels et dit « On va aller continuer la formation dans l'autre société, à Pantelimon ». Nous voilà déménageant valises et ordinateurs. Ben oui, c'est le dernier jour pour Andreea et moi, et nous sommes chargées comme des bourriques. On me propose de monter en voiture avec Loredana. Mortel, mon taxi, non ?

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    Sur la route, elle s'éclate en me voyant prendre des photos. Pour déconner, je chante « Last Christmas » de George Michael et « White Christmas » que je me suis déjà tapé à chaque Noel en Irlande et qui tourne en boucle ici aussi. Loredana assure comme une tueuse la conduite dans la neige, elle zigzague entre les Dacia, fait valser les croix et autres breloques accrochées à son rétroviseur. 

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    Arrivées sur le parking de la société, j'ai à peine le temps de poser le pied par terre que surgissent ses collègues, chariots en main. En deux secondes, on me déleste de mes sacs, les valises sont chargées dans les chariots et on m'entraîne à l'intérieur. J'ai l'impression de tourner dans « La chasse au trésor », version « il faut sauver la formatrice ».

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    Dans notre nouvelle salle de formation, je surprends des femmes, pulvérisateurs à la main, qui préparent notre arrivée et se dispersent en silence. « Café ? » demande - une autre - Luminata, - très jolie - brune au rouge à lèvres incendiaire. (Putain, qu'est que qu'elles sont sympas, ces Roumaines !)

    Ben merde, ils sont où mes stagiaires, d'ailleurs ?

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    Ah , les voilà, on recommence la formation. J'attends un appel du service technique de ma boîte et quand Toxic version Mark Ronson retentit dans la pièce, les yeux d'Adi s'allume. « Sophie, la musique ! » dit-il en tendant son téléphone. Un petit coup de Bluetooth et la chose est réglée. Le soir, lorsque Costel appelle pour prévenir qu'il nous attend sur le parking, je suis vraiment triste et Andreea aussi. « Tu vois, dans le nord, on pense que les roumains du sud ne sont pas gentils, et bien, maintenant je pense que je me trompe » dit Andreea.

    « Sophie, vous venir quand en Roumanie ? » demande Luminita. Je distribue ma carte de visite, relève leur e-mails, donne mon numéro de téléphone à Luminita la brune qui viendra pour la première fois en France avec son mari, en janvier, prends plein de photos, on s'embrasse, ils nous escortent jusqu'à la voiture de Costel et en route vers l'aéroport où je passe 6 heures (dont 4 avec Andreea).

    Voilà, la Roumanie c'est fini pour cette fois, mais ce n'est qu'un au revoir, ça c'est sûr.